khi

En viet tai chi, on travaille les quyêns et on s’attache à faire circuler dans son corps le khi . Le khi (en vietnamien), le qi (en pinyin), [= le tch’ hi ], on entend généralement dire que c’est l’énergie, mais on pourrait dire aussi que c’est la vitalité.

Le qigong (ou travail du qi ), c’est un exercice de vitalité. Il fait travailler la vitalité et il génère de la vitalité, autrement dit bien-être et santé, et, comme on dit, « la pêche »! Le qigong, c’est assez statique, comme discipline : on ancre les pieds au sol dans une certaine position, puis on bouge le reste du corps.

La taijiquan (encore un mot en pinyin ! Equivalent vietnamien [ou sino-viêt ?] : thai cuc quyen — voir notre article TJQ 24 pour les accents et signes diacritiques de ce mot), c’est une sorte de qigong en mouvement : on se déplace sur le tapis : on avance, on recule, on fait des pas de côté, on tourne sur soi-même. On travaille cependant toujours le souffle et la concentration. Souffle, c’est un autre sens des mots chinois qi et vietnamien khi – le sens premier de ce terme, en chinois, c’est vapeur.

Peu à peu, on apprend aussi la signification martiale des gestes que l’on exécute, et on développe le sens de l’adversaire.
Tels sont les premiers bienfaits de la pratique du viêt taï-chi.
Les sorties de force (jin, en pinyin), c’est hors l’enseignement du Roseau 5.