lexique vo thuat

10 août 2009

Chez SGS,

– la rubrique « les techniques » illustre (dessins et photos) les noms des positions du corps énoncés en vietnamien ;

– et un lexique complète, et de beaucoup !, ces éléments de vocabulaire.

19 mars 2011

En 2011, j’avais repéré deux bon papiers, l’un sur le la langue vietnamienne et un lexique ; en 2016, ceux-ci ne sont plus à l’adresse internet indiquée. Tant pis.
Voir aussi notre article : võ / techniques / lexique, puis celui-ci : où sommes nous ?… les adresses des écoles …. nos cousins de Ste-Geneviève des bois.

J’ai entendu dire que le sino-vietnamien, autrement dit le chinois du Viêt-Nam, c’est la langue du viêt võ. Je n’en suis pas certain.
Ce pourrait être de l’annamite, la langue littéraire du XIX°, laquelle vient du sino-vietnamien. Ce n’est pas du vietnamien vernaculaire d’aujourd’hui, en général pas.
Le sino-vietnamien : aux XVII° & XVIII° siècles, cette forme de chinois aurait été la langue parlée par les gens des hautes classes de la société vietnamienne.

A noter que le père Alexandre de Rhodes, il s’était immergé dans le peuple des paysans, des artisans, des petits commerçants ; bref, c’est bien le vietnamien que son entourage parlait. Et son dictionnaire, le premier dictionnaire vietnamien-français, ce serait donc bien un dictionnaire de la langue du peuple vietnamien ? Je ne peux que noter ce que j’ai lu ou entendu, tachant de faire une synthèse qui soit une hypothèse : je ne suis pas un spécialiste !

Cogitations. J’ai indiqué plus haut que le sino-vietnamien, c’est le chinois du Viêt-Nam. Disons la même chose autrement : le sino-viêt est une forme régionale du chinois. Les mots choisis pour expliquer la même idée étant plus savants, la phrase est plus difficile à comprendre. La première phrase passerait bien dans une communication destinée au grand public, la seconde dans un exposé destinés à des universitaires. Cette différence, on la rend en disant que ces deux phrases ne sont pas du même niveau de langage. Je tiens d’un pédagogue vietnamien francophone fort aimable cet autre exemple illustrant cette notion, le niveau de langage : cette phrase de Mme de Lafayette, qu’on peut lire dans la Princesse de Clèves, « qu’a-t-on dit ? qu’a-t-on fait ? .. pour vous signifier que l’on ne vous haïssait point ? » a pour équivalent celle-ci « qu’a-t’il fait pour t’indiquer que tu lui plaisais ? ». Pourquoi cette disgression ? C’est que ce pédagogue, qui connaît la vie, est aussi diplomate et sait fort bien qu’il est des gens pour qui le sino-vietnamien, parlé autrefois par les nobles, les notables, les fonctionnaires, les gens cultivés de la société vietnamienne, fait donc, tout comme la langue populaire, aussi partie du patrimoine linguistique national et qu’à ce titre ces gens – des Vietnamiens et d’autres – considèrent que le sino-vietnamien, c’est du vietnamien. Indépendamment des questions d’écriture (rappelons-nous, nous qui vivons dans une civilisation de l’écrit, qu’une langue est d’abord orale), on aurait alors deux vietnamiens : un vietnamien avec un lexique (i.e. un vocabulaire) importé du chinois (pendant un millénaire au moins) et comportant quand même quelques spécificités nationales telles que TẢ HỮU au lieu de ZUO3 YOU4 (左右).

11 janvier 2014

Un Vietnamien francophone, retraité de notre Ministère de l’éducation nationale, m’a dit un jour : le sino-vietnamien, c’est du chinois. Un autre Vietnamien francophone, retraité de notre Ministère des finances, du commerce et de l’industrie m’ a dit un autre jour : pas du tout ! C’est du vietnamien ! Le sino-vietnamien fait partie du patrimoine linguistique du Việt-nam.

N’en déplaise au second, je préfère suivre l’avis du premier car il est plus facile à comprendre mais aussi parce que la syntaxe du sino-vietnamien, c’est la syntaxe du chinois et que celle-ci est différente de la syntaxe du vietnamien.

Par exemple, en chinois, l’adjectif épithète précède le nom qu’il qualifie (exemple : bai he = grue blanche ; avec bai = blanc, et he = grue), tandis qu’en vietnamien c’est l’inverse (exemple : hạc trắng = grue blanche ; avec hạc = grue, et trắng = blanc). En sino-vietnamien, on a : bạch hạc = grue blanche, avec bạch = blanc, et hạc = grue.

Cette différence de la syntaxe serait l’une des différences entre le « sino-vietnamien » (langue morte) et le vietnamien littéraire ?
(Lequel vietnamien littéraire diffère du vietnamien populaire, la langue de tous les jours).

16 novembre 2014

Lexique annamite – vietnamien de 700 mots : annamite sous 2 formes (nôm et quốc ngữ ) et vietnamien sous une forme ( quốc ngữ ) :

http://phovui.vietbao.com/yaf_postst26497_Tam-Thien-Tu—San-Qian-Zi.aspx#post40079

Lexique de 3000 mots :

http://nguyensongviet3979.blogspot.fr/2012/11/tam-thien-tu_3265.html

(3 000 mots, c’est ce qu’un enfant est censé savoir pour passer de l’école primaire au collège, en bref : pour entrer en sixième).